Ca y ait, je suis rentré hier de Mantes avec Jérémie, Maxime et Bart que nous avons laissés à Macon.
Nous sommes partis un peu avant 11 h, après avoir fait le parcours puis démonter et ranger le matériel (bateau, pelles mais aussi les vélos, ergos et cantines du médecin ou encore du goûter qui nous suivent lors de nos déplacements en Equipe de France.
En ce qui concerne la course, les handicaps avaient changés : SEUREAU-CAS en deux sans barreur PL B couloir 1, BETTE-TILLIET à côté (5 secondes après), le deux de couple PL B (2 secondes derrière), PILAT-PIQUERAS au couloir 3, nous à la 4 (5 secondes après) et enfin BAHAIN-BERREST (3 secondes après nous). Le vent avait forcit par rapport à la veille.
Nous avons fait un bon départ. Mais au bout de 10 coups, nous avons commencés à devoir faire la direction, nous partions sur tribord. Dès que nous avons pu nous décoller de la ligne de bouée, nous sommes rentrés dans la ligne de bouée bâbord. Nous n’avons fait que ça sur les 500 premiers mètres. Sur le 2ème 500 mètres, nous sommes allés un peu plus droit. Ainsi nous avons pu faire jeu égale avec le deux de couple lourd qui était revenu à notre hauteur. Ensuite, Jérémie à eut un coup de moins bien, nous avons fait beaucoup d’erreur avec le bassin agité et de nouveau nous nous sommes battu avec la direction. Quant à moi, je n’ai pas fait chaudière mais mon corps ne voulait pas être à fond. C’est comme si il y avait un limitateur dans l’intensité que je ne pouvais pas dépasser.
C’est une course qui a été longue. Nous ne retenons pas beaucoup d’enseignement de ce parcours, la fatigue était trop présente pour qu’on puisse voir des choses. Nous terminons dernier de cette course que j’aurai aimé ne pas faire. Nous avons fait un tour de récupération en bateau puis nous sommes rentrés au ponton. Dès que le bateau fut chargé pour aller sur Bellecin, notre prochain stage, la course fut oubliée.
Le bilan du stage est plutôt positif. Nous avons réussi à faire de bonne sortie en B1, B2 et B7. Nous déplaçons ensemble et la coque vie bien (des décalages dans la propulsion étaient présents à Munich, nous avons su les combler). Le parcours du samedi est intéressant sur la grosse première moitié du 2000M. Après, la fatigue est venu tout gâcher.
Jérémie et moi avons hâtes de nous aligner à Lucerne pour la dernière étape de la Coupe du Monde.
Pour cette semaine, c’est repos. Je crois que j’ai vraiment été très loin dans la fatigue sur ce stage, il faut que je récupère physiquement et moralement. Au programme, travail aérobie (long) avec comme mot d’ordre : plaisir.
Sinon, cela fait plaisir de retrouver ma femme et ma fille qui m’attendaient avec des gâteaux et des cadeaux pour la Fête des Pères.
A bientôt.
Petit portrait de Jérémie pour France 3:link